LA LECTURE ET LA PRODUCTION ÉCRITE

L’instituteur présente par exemple la consigne suivante :
Tu connais toi aussi une personne qui a vécu une situation difficile comme celle d’Eunice. Raconte.
Présentation et explication de la consigne
L’instituteur fait lire la consigne et s’assure que les élèves en comprennent le sens. Par une ou deux questions, il rappelle la situation d’Eunice.
1° Qui est Eunice? Quelle (s) difficulté (s) a-t-elle eue(s)?
Réponse attendue: Eunice est une fille zimbabwéenne porteuse du virus du VIH/SIDA.
Elle a eu des rapports sexuels non protégés, a été contaminée par le VIH / SIDA, est tombée enceinte et a été rejetée par son copain, sa famille et ses amis.
2° Comment a-t-elle pu surmonter ces difficultés?
Réponse attendue : elle a décidé de se battre pour survivre : elle a d’abord suivi un traitement antirétroviral pour éviter la transmission du virus à son enfant.
Par la suite, elle s’est formée et a fondé une association pour aider les enfants séropositifs.
Après le rappel du contenu du texte, il demande aux élèves le type de texte à produire et ses caractéristiques.
Réponse attendue : un récit
Faire rappeler les caractéristiques d’un récit en partant du texte lu.
Planification
L’instituteur, par des questions, guide les élèves à collecter des idées et des outils et à élaborer le plan de rédaction en se reportant au texte de référence.
L’instituteur pose, par exemple, les questions suivantes :
-Qui est cette personne en difficulté?
-Quelle(s) difficulté(s) a-t-elle eue (s)?
-A-t-elle pu les surmonter ? Comment ?
-Quelle est sa situation actuelle ?
À cette phase l’instituteur peut laisser les élèves collecter les idées en groupes.
Mise en texte
L’instituteur laisse les élèves rédiger individuellement le récit pendant 15 à 20 minutes. Pendant ce temps, l’instituteur passe dans les rangs pour repérer les copies sur lesquelles portera la correction collective :
une bonne copie et une autre jugée moyenne.
Pour certaines leçons, l’instituteur peut choisir de donner des outils à utiliser pour la rédaction (des verbes, des adjectifs, des mots ou expressions, des connecteurs... qu’il juge nécessaires).
Correction
Etant donné qu’au cours d’une séance, l’instituteur ne pourrait pas corriger toutes les copies, il commence par la correction collective.
Il demande alors aux auteurs des copies préalablement ciblées de noter leurs productions au tableau et de les lire pour la classe.
En se référant à la grille d’évaluation citée ci-dessus, il amène les élèves à relever ce qui a été bien fait, ce qui a été oublié, les erreurs éventuelles de sens ou de langue (grammaire, orthographe, vocabulaire...) et à les corriger.
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fadilo-kl

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