2020

 COMMENT DÉCRIRE UN LIEU ?



1-Des mots pour décrire un lieu ou un paysage :
-Dans une pièce:
Au fond, au haut de, au milieu de, au plafond, autour, sur le sol, tout près, en deçà, en direction de, en face de.
- Dedans/dehors:
À l’extérieur, à l’intérieur, dans, dedans, dehors, au-dehors, dans un angle, dans un coin...
-En haut/ en bas:
•Au sommet, en amont, en l’air, au-dessus… en contrebas, en aval, tout en bas, au fond, au-dessous, sous… Autour: près, auprès de, tout près de, aux environs, aux alentours, aux abords de, à la ronde, à la périphérie, autour…
•Au loin:
là-bas, ailleurs, quelque part, loin, au loin, dans le lointain, à l’horizon, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, au levant, au couchant…
- Par rapport à quelque chose:
De chaque côté, de l’autre côté de, de ci, de là, derrière, devant, du côté de , par-dessus, sous, sur, entre, en face l’un de l’autre, en vis à vis, l’un contre l’autre, l’un à côté de l’autre, côte à côte, à côté de, derrière, devant, en file, à la queue leu leu, en rang, en tête, en queue…
2-Des adjectifs pour décrire un lieu :
- La campagne:
vert clair, vert foncé, roux, jaune, feuillu, épineux, végétal, dense, rocailleux…
-Le ciel :
Clair, dégagé, ensoleillé, éblouissant, limpide, pur, nuageux, couvert, bas, menaçant,
chargé, de plomb, pluvieux, obscur, noir, sombre, bleu azur, gris, …
-Les nuages :
Immenses, énormes, légers,...
- La mer :
Verte, grise, argenté, bleuté, limpide, calme, démontée, furieuse, tumultueuse…
-Le relief :
Étendu, infini, plat, vaste, haut, raide, étroit, sinueux…
- Général:
Délabré, désert, désespérant/ admirable, lunaire, mélancolique, morne, obscur, oppressant, pauvre, populaire, sale/ propre, sauvage/industrialisé, naturel, sinistre/ charmant, désolé, écrasant, surpeuplé/vide, froid, glacial /chaleureux, violent/apaisant.
Accueillant/ abandonné, agréable, ancien/ moderne, animé, aquatique, bourgeois/ rural, traditionnel. ...

 Étapes de réalisation du mémoire de fin d'études



Le mémoire de fin d’études est un travail d’études est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un apport personnel.  C’est un travail de conception et  non une simple compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir  un sens critique et un esprit de synthèse.

De ce fait, votre recherche, aussi modeste soit-elle, doit revêtir un caractère scientifique  en ce sens qu’elle doit reposer sur des fondements théorique et une méthodologie rigoureuse.








Homonymes, Homographes et Homophones

1- Homonymes
Les homonymes sont des mots qui n’ont pas le même sens, mais qui se prononcent de la même manière. Parfois, l’orthographe des homonymes se ressemblent.
Exemples :
●ver / vers / verre / vert
● mer / mère / maire
  • Liste de quelques homonymes
- boue / bout
- paire / paire / père / perd
-peint / pain / pin
- bu / but
- maire / mère / mer
- faim / fin
-conte / comte / compte
-sens / cent / sans / sang
-eau / au / haut / ô
-chant / champ
-saut / seau / sot
-cours / court / cour
2- Homographes
Les homographes sont des mots qui s’écrivent de la même façon et se prononcent parfois de la même façon.
Exemples :
●La grève de la mer (le bord).
●Les étudiants font grève.
●Le son est trop fort (bruit).
●Je mange du son (céréale).
●Sa ville natale se situe à l’est du pays.
● Il est sûr de ce qu'il dit.
3- Homophones
Les homophones sont des mots qui se prononcent de la même façon mais ont l’orthographe différente.
Exemples :
fer / faire
mes / mais
On distingue 2 sortes d’homophones :
-les homophones lexicaux;
- et les homophones grammaticaux.
■Homophones lexicaux:
Les homophones lexicaux sont des mots qui ont la même prononciation et la même nature grammaticale, mais qui n’ont pas le même sens.
Exemples :
cour / cours (noms)
ancre / encre (noms)
court / courent (verbe courir)
peux / peut (verbe pouvoir).
  • Liste de quelques homophones lexicaux:
faim / fin
pain / pin
poignée / poignet
patte / pâte
champ / chant.
■Homophones grammaticaux;
Les homophones grammaticaux sont des mots qui ont la même prononciation mais qui ont le sens différent et n’appartiennent pas à la même classe grammaticale.
Exemples :
●non (adverbe) / nom (nom masculin)
●a (verbe avoir au présent) / à (préposition)
●tes (adjectif possessif) / taie (nom féminin).
  • Liste de quelques homophones grammaticaux
mais / mai / mes / mets
don / dont
mère / maire / mer
bu / but
ces / c’est / ses / s’est
père / perd / pair
son / sont
sept / cette



La Communication dans les groupes 


· Selon Aristote, l’homme est un animal social.

· d’autres aspects entrent en jeux :

· Les effets de la dynamique propre au groupe, Sa structure, Ses objectifs, L’identité collective, Le rapport de force, etc.

· C’est en psychologie sociale, avec kurt lewin que les premiers travaux sur la communication en groupe ont été menés.

        I.  définition et caractéristiques du groupe

·         « Un ensemble de personnes interdépendantes ».

·         Le  groupe familial, la classe d’école, le groupe de travail, l’équipe sportive, etc.)

·         (Association, parti politique, secte, syndicat, entreprise, club, groupe d’amis ou de copains, etc.)

·         un groupe se caractérise par les points suivants :

o   Les membres sont en interaction

o   Ils partagent un but commun

o   Ils ont des règles communes : Formelles et informelles

·         Ils élaborent des rôles stabilisés

o   Certains rôles sont officialisés dans des statuts d’autres plus informels implicitement reconnus et reproduit par tous

·         Ils élaborent un réseau de relations interpersonnelles

o   Il se tisse alors un véritable réseau de relations avec des cercles d’influence, de pouvoir

o   Le sociogramme (diagramme des liens sociaux qui existent entre des personnes dans un groupe)

·         la dynamique des groupes : S’intéresse donc à l’ensemble des composants et des processus qui interviennent dans la vie des groupes « face à face »

      II.  pourquoi étudier la communication dans les groupes ?

·         L’évolution des processus de communication

·         L’ébranlement des modèles d’autorité

·         Les groupes humains produisent le meilleur et le pire :

o   création, coopération et autonomie

o   sectarisme (fanatisme, intolérance) et aliénation

·         Une pression vers la performance et la responsabilisation individuelles

    III. les notions fondamentales de la communication dans le groupe

1) Le problème de la cohésion

·         C’est le champ des forces ayant pour effet de maintenir ensemble les membres d’un groupe et de résister aux forces de désintégration

·         le sentiment du « nous », de « l’être-ensemble »

2) les mobiles d’appartenance au groupe :

·         L’attrait de l’appartenance au groupe

·         Le besoin d’identification

·         But commun et de l’action collective

·         Le besoin de sécurité

·         Le besoin d’estime et de pouvoir

·         « Besoins » cathartiques » (Aristote : effet de « purification »produit sur les spectateurs par une représentation dramatique)

3) la conformation

·         Certaines uniformités (identités, ressemblances) dans leurs conduites, leurs opinions, leurs sentiments, leur langue même (coutumes, valeurs ; ce qui est correct, ce qui est hyper apprécié, etc.)

4) les conduites déviantes

·         Exemple : « tire-au-flanc », « fayot » (zélé)

5) le leadership

·         H.B karp (1981) : le leadership est l’art d’amener des personnes à accomplir une tâche  volontairement »

·         C’est une « aptitude individuelle » : « l’ascendant personnel »  (attirance) ou le « charisme » (force magnifique, aptitude, talent, génie, habilité, attraction)

 

Styles (types) de leadership (trois)

1) style autocratique

·         Le leader impose sa volonté, ses valeurs ou décisions

·         Il peut être un chef paternaliste

·         Ce style provoque parfois des conflits, des mécontentements, des désengagements

2) style « laissez faire »

·         Une atmosphère relâchée et décontractée

·         Ces groupes sont peu efficaces et peuvent engendrer l’insatisfaction quant au résultat et au but à attendre

3) style démocratique : (coopératif)

·         Chaque décision est discutée avant d’être soumise à un vote

·         Les participants sont souvent motivés et dynamiques

·         Parfois des procédures longues, des réunions nombreuses et des discussions sans fin qui nuisent à la productivité et à l’efficacité

·         « Le chef, c’est l’homme de la situation »

Approche du leadership

·         Cératines privilégient la personnalité

·         Taille, beauté, intelligence, volonté

·         Certaines privilégient les fonctions ou la compétence

·         Le leader est une combinaison de situation et de la personnalité et des compétences

   IV.  Conclusion

·         Le groupe est comme un microsystème psychosocial

·         On l’étudie sur le plan théorique avec des concepts analytique, affectifs, culturels, sociaux, etc.

·         On étudié sur les phénomènes d’identification, de résistance, d’affects, de fantasme…) ;

·         Les jeux de force et d’influences, de tension, de décision, de régulation …)

·         Sur le plan pratique, on organise des séminaires de formation relationnelle


La communication de masse


Définition

·         La communication de masse : l’ensemble des techniques qui permettent de mettre à la disposition d’un vaste ….. Toutes sortes de messages

·         Les principaux moyens de communication de masse ; la presse, l’affiche, le cinéma, la radiodiffusion et la télévision, l’internet, le téléphone.

·         Ce sont les mass media dont le terme est formé par les anglo-saxons (en latin media signifie moyens et mass désigne la grande quantité).

·         La communication de masse est l’ensemble des communications qui font usage de ces outils.

Les différentes étapes du processus médiatique

·         Harold ******(1948), le champ  de la communication peut être défini par les cinq termes de la question : « qui dit quoi, par quel canal, à qui, avec quels effets ? »

·         L’étude de la communication de masse est liée à des données d’ordre psychologique, psychanalytique ou anthropologique.

Qui ? : Les émetteurs

Les producteurs d’information et de divertissement :

·         Les hommes politiques, responsables économiques et syndicaux, artistes, intellectuels, sportifs ;

·         Les professionnels de medias : producteurs, réalisateurs, rédacteurs en chef, journalistes, publicitaires… ;

·         Les citoyens partie prenante dans un événement (attentat, grève…) ou invités à s’exprimer (talk show, courrier des lecteurs, tweets…)

·         Le contrôle des mass media est entre les mains de quelques très grandes entreprises

·         L’évolution de la *****quotidienne (les grandes groupes de presse : amazone)

·         Les journalistes sont les nouveaux maîtres à penser du grand public, les nouveaux pédagogues des masses

·         Une caste constituée de journalismes, d’intellectuels, d’écrivains d’hommes politiques

·         Ce que régis Debray appelle « la médiacratie » une classe qui a l’accès aux medias.

2) A qui ? : Le public

·         Les auditeurs, téléspectateurs, lecteurs…

·         Il exerce collectivement une pression sur les médias (audimat et chiffres de vente des journaux)

·         Le public des mass media est défini du point de vue de l’âge, du  sexe et des principales catégories socioprofessionnelles.

·         Des enquêtes sont régulièrement menées sur l’audience et permettent d’en suivre l’évolution et ce à des fins publicitaires.

·         Sur Internet : le nombre de clics, de followers.

3) Dit quoi ? : Le contenu

Les fonctions des medias :

·         Informer (actualité, culture…)

·         Divertir (musique, films, jeux…)

·         Les deux (publicité)

·         Créer des contacts (petites annonces)

·         S’exprimer (tribune politique, courrier des lecteurs)…    

L’analyse de contenu :

·         Elle permet de déterminer les types de messages explicites ou implicites émis par les informations, les films, etc.

La sémiologie :

·         De l’image, des textes… est une discipline spécialement consacrée à l’interprétation des signes produits par les médias (en France représentée par R.Barthes et Edgar Morin).

4) comment ? : Le medium

La presse écrite (en papier ou numériques)

Les radios (publiques, libres, locales et spécialisées)

La télévision (chaines généralistes, thématiques…) chaines locales)

Les autres médias (médias électroniques (internet), l’affichage, le courrier publicitaire, les traces, etc.…et le livre.

5) avec quels effets ?

Ces études sont passées par 3 grandes périodes :

1) l’influence immédiate et massive (1930-1945)

Les médias ont un effet immédiat, massif et prescriptif sur leur audience.

La seringue hypodermique :

Les medias injectent des idées, des attitudes et des modèles de comportement dans les cerveaux vulnérables du public.

La domination idéologique : les medias (industries culturelles) sont l’instrument de diffusion de l’idéologie dominante.

2- les effets limités (1945-1960)

Le modèle « à deux temps » (two-step flow) (d’un flux à deux paliers de la communication)

Les enquêtes de Paul Lazarsfeld ont montré que l’influence des médias est sélective

Les effets des médias ne sont donc pas directs : ils sont filtrés à la réception

Exemple l’inefficacité totale de certaines compagnes de type « éducatif » (campagne anti-tabac)

3- les effets complexes (19965-1990) :

Le poids des technologies :

Marshall Macluhan ; le média lui-même a une influence déterminante sur nos façon de penser, de sentir et d’agir.

La « spirale du silence » :

Elisabeth Noëlle-Neumann : le problème de l’influence « répressive » des médias sur l’opinion publique

Les médias sont accusés d’entretenir un consensus artificiel.

Usages  et gratification : approche fonctionnaliste :

Etudier les fonctions remplies par les mass media

Les enquêtes sur les usages que font les consommateurs des messages et aux satisfactions des messages et aux satisfactions qu’ils en tirent (informer, cultiver, distraire)

(La relaxation mentale et psychologique, la stimulation de l’imagination, soulagement émotionnel (catharsis) ou fourniture de conseils pratiques.)


 


Comment décorer la classe?
La décoration de la classe ou l’affichage ne s'effectue pas d'une façon aléatoire et une fois pour toutes. Il s'agit d'une pratique cumulative, progressive, régulière, significative, révélatrice et surtout collaborative::
  • cumulative, progressive, régulière (comme une boule de neige
    + au début de l'année on affiche par exemple la charte de la
    classe, le trombinoscope, l'horloge des responsabilités....
+ tout au long de l'année: on affiche au temps opportun la
revue de la classe, les projets de classe, les cartes mentales
de règles de langue …
  • significative : c’est-à-dire, en relation étroite avec le programme, ayant du sens pour l'apprenant : les règles de grammaire, de conjugaison.... Et ce au temps opportun;
  • Révélatrice de certains événements et fêtes nationales et religieuses en saisissant presque toutes les occasions qui se présentent;
  • Et surtout collaborative avec l'implication obligatoire et totale de tous les apprenants.
Bref, la décoration de la classe ne devrait pas être imposée ni faite d'une façon hâtive et vide de sens !!!
Et si l’enseignant organise très bien cette question de l’affichage et gère efficacement l’espace de la classe et le temps, il évitera le surcharge qui pourrait donner un résultat inverse et défavorable.