La Communication dans les groupes
· Selon Aristote, l’homme est
un animal social.
· d’autres aspects entrent en
jeux :
· Les effets de la dynamique
propre au groupe, Sa structure, Ses objectifs, L’identité collective, Le
rapport de force, etc.
· C’est en psychologie
sociale, avec kurt lewin que les premiers travaux sur la communication en
groupe ont été menés.
I. définition et
caractéristiques du groupe
·
« Un ensemble de
personnes interdépendantes ».
·
Le groupe familial, la classe d’école, le groupe
de travail, l’équipe sportive, etc.)
·
(Association, parti
politique, secte, syndicat, entreprise, club, groupe d’amis ou de copains,
etc.)
·
un groupe se caractérise
par les points suivants :
o Les membres sont en interaction
o Ils partagent un but commun
o Ils ont des règles communes : Formelles et informelles
·
Ils élaborent des rôles
stabilisés
o Certains rôles sont officialisés dans des statuts d’autres plus
informels implicitement reconnus et reproduit par tous
·
Ils élaborent un réseau
de relations interpersonnelles
o Il se tisse alors un véritable réseau de relations avec des
cercles d’influence, de pouvoir
o Le sociogramme (diagramme des liens sociaux qui existent entre
des personnes dans un groupe)
·
la dynamique des groupes : S’intéresse donc à l’ensemble des
composants et des processus qui interviennent dans la vie des groupes
« face à face »
II. pourquoi
étudier la communication dans les groupes ?
· L’évolution des processus de communication
· L’ébranlement des modèles d’autorité
· Les groupes humains produisent le meilleur et le pire :
o création, coopération et autonomie
o sectarisme (fanatisme, intolérance) et aliénation
· Une pression vers la performance et la responsabilisation individuelles
III. les notions
fondamentales de la communication dans le groupe
1) Le problème de
la cohésion
· C’est le champ des forces ayant pour effet de maintenir ensemble les membres d’un groupe et de résister aux forces de désintégration
· le sentiment du « nous », de « l’être-ensemble »
2) les mobiles
d’appartenance au groupe :
· L’attrait de l’appartenance au groupe
· Le besoin d’identification
· But commun et de l’action collective
· Le besoin de sécurité
· Le besoin d’estime et de pouvoir
· « Besoins » cathartiques » (Aristote : effet de « purification »produit sur les spectateurs par une représentation dramatique)
3) la conformation
· Certaines uniformités (identités, ressemblances) dans leurs conduites, leurs opinions, leurs sentiments, leur langue même (coutumes, valeurs ; ce qui est correct, ce qui est hyper apprécié, etc.)
4) les conduites
déviantes
· Exemple : « tire-au-flanc », « fayot » (zélé)
5) le leadership
· H.B karp (1981) : le leadership est l’art d’amener des personnes à accomplir une tâche volontairement »
· C’est une « aptitude individuelle » : « l’ascendant personnel » (attirance) ou le « charisme » (force magnifique, aptitude, talent, génie, habilité, attraction)
Styles (types) de leadership
(trois)
1) style
autocratique
· Le leader impose sa volonté, ses valeurs ou décisions
· Il peut être un chef paternaliste
· Ce style provoque parfois des conflits, des mécontentements, des désengagements
2) style
« laissez faire »
· Une atmosphère relâchée et décontractée
· Ces groupes sont peu efficaces et peuvent engendrer l’insatisfaction quant au résultat et au but à attendre
3) style
démocratique : (coopératif)
· Chaque décision est discutée avant d’être soumise à un vote
· Les participants sont souvent motivés et dynamiques
· Parfois des procédures longues, des réunions nombreuses et des discussions sans fin qui nuisent à la productivité et à l’efficacité
· « Le chef, c’est l’homme de la situation »
Approche du leadership
· Cératines privilégient la personnalité
· Taille, beauté, intelligence, volonté
· Certaines privilégient les fonctions ou la compétence
· Le leader est une combinaison de situation et de la personnalité et des compétences
IV. Conclusion
· Le groupe est comme un microsystème psychosocial
· On l’étudie sur le plan théorique avec des concepts analytique, affectifs, culturels, sociaux, etc.
· On étudié sur les phénomènes d’identification, de résistance, d’affects, de fantasme…) ;
· Les jeux de force et d’influences, de tension, de décision, de régulation …)
· Sur le plan pratique, on organise des séminaires de formation relationnelle
La communication de masse
Définition
· La communication de masse : l’ensemble des techniques qui permettent de mettre à la disposition d’un vaste ….. Toutes sortes de messages
· Les principaux moyens de communication de masse ; la presse, l’affiche, le cinéma, la radiodiffusion et la télévision, l’internet, le téléphone.
· Ce sont les mass media dont le terme est formé par les anglo-saxons (en latin media signifie moyens et mass désigne la grande quantité).
· La communication de masse est l’ensemble des communications qui font usage de ces outils.
Les
différentes étapes du processus médiatique
· Harold ******(1948), le champ de la communication peut être défini par les cinq termes de la question : « qui dit quoi, par quel canal, à qui, avec quels effets ? »
· L’étude de la communication de masse est liée à des données d’ordre psychologique, psychanalytique ou anthropologique.
Qui ? : Les émetteurs
Les producteurs d’information et de
divertissement :
· Les hommes politiques, responsables économiques et syndicaux, artistes, intellectuels, sportifs ;
· Les professionnels de medias : producteurs, réalisateurs, rédacteurs en chef, journalistes, publicitaires… ;
· Les citoyens partie prenante dans un événement (attentat, grève…) ou invités à s’exprimer (talk show, courrier des lecteurs, tweets…)
· Le contrôle des mass media est entre les mains de quelques très grandes entreprises
· L’évolution de la *****quotidienne (les grandes groupes de presse : amazone)
· Les journalistes sont les nouveaux maîtres à penser du grand public, les nouveaux pédagogues des masses
· Une caste constituée de journalismes, d’intellectuels, d’écrivains d’hommes politiques
· Ce que régis Debray appelle « la médiacratie » une classe qui a l’accès aux medias.
2) A qui ? : Le public
· Les auditeurs, téléspectateurs, lecteurs…
· Il exerce collectivement une pression sur les médias (audimat et chiffres de vente des journaux)
· Le public des mass media est défini du point de vue de l’âge, du sexe et des principales catégories socioprofessionnelles.
· Des enquêtes sont régulièrement menées sur l’audience et permettent d’en suivre l’évolution et ce à des fins publicitaires.
· Sur Internet : le nombre de clics, de followers.
3) Dit quoi ? : Le contenu
Les fonctions des medias :
· Informer (actualité, culture…)
· Divertir (musique, films, jeux…)
· Les deux (publicité)
· Créer des contacts (petites annonces)
·
S’exprimer (tribune
politique, courrier des lecteurs)…
L’analyse de contenu :
· Elle permet de déterminer les types de messages explicites ou implicites émis par les informations, les films, etc.
La sémiologie :
· De l’image, des textes… est une discipline spécialement consacrée à l’interprétation des signes produits par les médias (en France représentée par R.Barthes et Edgar Morin).
4)
comment ? : Le medium
La presse écrite (en papier ou numériques)
Les radios (publiques, libres, locales et spécialisées)
La télévision (chaines généralistes, thématiques…) chaines locales)
Les autres médias (médias électroniques (internet), l’affichage, le courrier publicitaire, les traces, etc.…et le livre.
5) avec quels
effets ?
Ces études sont passées par 3 grandes périodes :
1) l’influence immédiate et massive (1930-1945)
Les médias ont un effet immédiat, massif et prescriptif sur leur audience.
La seringue hypodermique :
Les medias injectent des idées, des attitudes et des modèles de comportement dans les cerveaux vulnérables du public.
La domination idéologique : les medias (industries culturelles) sont l’instrument de diffusion de l’idéologie dominante.
2- les effets limités (1945-1960)
Le modèle « à deux temps » (two-step flow) (d’un flux à deux paliers de la communication)
Les enquêtes de Paul Lazarsfeld ont montré que l’influence des médias est sélective
Les effets des médias ne sont donc pas directs : ils sont filtrés à la réception
Exemple l’inefficacité totale de certaines compagnes de type « éducatif » (campagne anti-tabac)
3- les effets complexes (19965-1990) :
Le poids des technologies :
Marshall Macluhan ; le média lui-même a une influence déterminante sur nos façon de penser, de sentir et d’agir.
La « spirale du silence » :
Elisabeth Noëlle-Neumann : le problème de l’influence « répressive » des médias sur l’opinion publique
Les médias sont accusés d’entretenir un consensus artificiel.
Usages et gratification : approche
fonctionnaliste :
Etudier les fonctions remplies par les mass media
Les enquêtes sur les usages que font les consommateurs des messages et aux satisfactions des messages et aux satisfactions qu’ils en tirent (informer, cultiver, distraire)
(La relaxation mentale et psychologique, la stimulation de l’imagination, soulagement émotionnel (catharsis) ou fourniture de conseils pratiques.)