octobre 2019

● Pour parler d’un film :

-C’est l’histoire de…
-le film parle de…/le film raconte l’histoire de …
-Il s’agit d’un film comique, d’action, dramatique, historique, d’amour…
-l’histoire se passe en (temps : 1978, au Moyen Age, pendant la guerre...)
-l’histoire se passe (lieu : à Paris, en France…)
-Au début du film… -Pendant le film… -A la fin du film…
-C’est une histoire réaliste, fantastique…
-Il y a …personnages (peu, beaucoup,…)

Parler du film en général c’est répondre aux questions suivantes :
     - Qu’est-ce qui se passe ?
     - Où se déroule l’histoire ?
     - Quand ?
     - Quels sont les personnages ?
     - Avez-vous aimé le film ? oui/non, argumentez
.

Parler des personnages :
  • C’est un homme/ une femme/ un adulte/ un adolescent/ enfant/vieillard…
  • Il/elle a une place importante dans le film parce que…
  • Il/elle est français(e), anglais(e), écossais(e), allemand(e)…
  • Il/elle est beau/belle, moche, laid/laide
  • Il/elle est grand(e), petit(e), gros(se), maigre, mince, blond(e), brun(e), roux …
  • Il/elle est sympathique, gentil(le), méchant(e), courageux(se), lâche…
  • Activité : choisir un thème pour parler du film
Parler du personnage c’est répondre aux questions suivantes :
     - Comment il s’appelle ?
     - Quel est son rôle dans l’histoire ?
     - Comment est-il physiquement ? Moralement ?
     - Aimez-vous le personnage ? Pourquoi ?

● Parler de ses goûts :

- J’ai aimé/je n’ai pas aimé parce que…
- Je trouve que le film est …
        . amusant, divertissant…
        . intéressant
        . ennuyeux
        . triste, mélancolique…
Introduction à la communication




« On ne peut pas ne pas communiquer » WATZLAWINCK
-la communication a un rôle important dans le développement social et intellectuel, mais aussi dans l’équilibre affectif de l’être.

Langage et communication 

·        Linguistique structurale :
                    -Saussure : (langue : système des singes abstraits)
                   -Chomsky (grammaire universelle qui serait au fondement de toutes les langues du monde)
                   -Jakobson (les 6 fonctions du langage).
·        La pragmatique (étude du langage en acte, l’importance du contexte dans l’exercice de la langue).
·        L’analyse de conversation (étudie les conversations en situation réelle)
·        La sociolinguistique (étudie les différences linguistiques selon les groupes sociaux)

 Vers une société de communication

Les mutations sociales :
·        Développement de la publicité et du Marketing (commercialisation : ensemble des techniques ayant pour objet la stratégie commerciale dans tous ses aspects et notamment l’étude des marchés commerciaux).
·        Prolifération des outils de communication (tel, fax, internet…)
·        Développement de la communication politique (à travers les medias, banalisation de la politique).
·        Essor de la communication d’entreprise (directeur de communication, conseiller en communication, de coach)
-Une révolution dans les relations sociales → le déclin de l’autorité traditionnelle :
·        Dans le couple
·        La famille : (l’enfant roi : ex. Françoise Dolto)
·        L’école : le pourvoir du maitre a diminué (méthodes participatives) ;
·        L’entreprise : le conseil d’administration qui décide et non le PDG, les syndicats …
-Naissance de deux phonèmes distincts :
·        La formation des sciences de l’information et de la communication (sociologie des medias, sciences cognitives, sciences politiques, psychologie, sémiologie, anthropologie…)
·        L’éclosion d’une idéologie de la « société de communication ».
Idéologie : ensemble des idées, des croyances et des doctrines propres à une époque, à une société ou à une classe.
-Elle permet une communication :
·        -généralisée (à tous les niveaux de la vie sociale (relations personnelles, entreprise, enseignement)
·        -transparente (les techniques de communication permettent une communication sans tabous, sans secret : une démocratisation de la vie sociale)

-Les failles de la communication

1-l’asymétrie de interlocuteurs :
·        La communication à sens unique
·        Une communication inégalitaire
2-les enjeux implicites de la communication (sociaux et humaines)
-Défendre une image de soi (face)
-chercher à influencer (manipulation)
-marquer son territoire (maintenir une distance)
3-les messages sont souvent ambigus :
·        la polysémie des termes
·        les interprétations
4- le récepteur n’est pas passif :
·        processus de filtrage de l’information ce qui donne lieu à des malentendus.

La forme agit sur le contenu

·        Le contenant agit sur le contenu
-dès lors l’importance de la maitrise :
·        de l’expression orale et écrite
·        de l’art de l’argumentation ;
·        de la présentation de soi
 « La communication c’est comme le chinois, ça s’apprend » (titre d’un livre de Oger-Stefanink 1987)

 Les lois de la bonne communication

1-la clarté du message
2-s’adapter à son auditoire, à son interlocuteur
3-la qualité de la relation
-règle de feed-back
-la technique de reformulation


Communication interpersonnelle : le face-à-face et ses enjeux



Définition :
-« échange dialogal direct entre individus par voie orale ou écrite »
-communication interpersonnelle comprend les interactions grâce auxquelles les partenaires exercent une influence réciproque sur leurs comportements respectifs lorsqu’ils sont en présence physique.
·         Erving Goffman : recherches sur les rites d’interaction et des relations quotidiennes.
·         Les interactions : une sorte de théâtre où les individus tiennent des rôles (son livre : la mise en scène de la vie quotidienne)
·         L’importance de la communication non verbale  

-Le rapport de places structure la communication :

- les rapports préétablis fixent par avance l’identité sociale, les rôles et le style de la communication : exemples :
·         Médecin/patient, maitre/élève, client/vendeur, parent/enfant, patron/employé
-le rapport de place peut être se défini par référence à 3 grands axes :
Le premier axe : symétrie-asymétrie :
1-rapport de symétrie : positions semblables
2- rapport d’asymétrique : les positions différentes
3- rapports de type vertical : « position haute » et « position basse »  (patron/subordonné)
4-situation subjective
Le 2eme axe (horizontal) : distance/ proximité
·         La proximité : les relations de familiarité
·         La distance : la relation aux inconnus, écart social
Le 3éme axe : convergence/divergence
·         Des opinions (accord/désaccord)
·         Des intérêts (coopération/compétitions)
·         Des positons (consensus/conflit)
·         Des affinités (attirance/répulsion)
·         Des sentiments (sympathie/antipathie, haine)…

La quête de connaissance 

-la communication est animée par une quête de reconnaissance
Les rituels d’interaction (la politesse et le savoir-vivre) tendent
À manifester la reconnaissance d’autrui
À valoriser leurs interlocuteurs
À ménager leur  *********
Communication : 2 visées distinctes :
·         Transmission d’information
·         Définir la relation entre les interlocuteurs
La demander de reconnaissance s’exprime par des besoins identitaires
·         Le besoin d’existence et de considération
·         Le besoin d’intégration
·         Le besoin de valorisation
·         Le besoin de contrôle
·         Le besoin d’individuation

Conclusion :

La quête de reconnaissance : un des processus fondamentaux à travers lesquels se construit l’identité personnelle
L’identité est dépendent du rapport aux autres et du regard d’autrui
« Il suffit qu’autrui me regarde, pour que je sois ce que je suis » (Sartre)
« L’autre c’est l’enfer » (starter)


Technologie de la communication et travail : télétravail




Définition

·        Le télétravail est une forme de travail à distance qui requiert les techniques des télécommunications et de l’informatique
·        Le télétravail (télécommuting)
·        Son développement a été permis par l’internet et les TIC et par l’ADS puis le « haute début » permet par la fibre optique

       I.            Les formes du télétravail

·        Le télétravail se décline sous trois formes, liées au lieu ou est basé le télétravailleur :
·        A domicile
·        En télécentres sont des espaces de bureau hébergeant des télétravailleurs d’une même ou de plusieurs entreprises
·        (coworking) : un espace de travail partagé, un lieu tiers de confiance professionnel)
·        En nomade

     II.            Les avantages du télétravail

1) pour les employeurs
·        Augmentation de la flexibilité de ressources humaines
·        Réduction de l’absentéisme, de la fatigue due aux transports quotidiens et des retards
·        Intégration des salariés handicapés et des salariés ayant des contraintes familiales importantes
·        Meilleure gestion des déménagements et des transferts d’activité
·        Réduction des frais généraux et des dépenses (diminution des outs fixes : loyer).
·        Moderniser les processus de management
·        Contribuer à une meilleure conciliation des temps sociaux
·        Participer au bilan carbone de l’organisation
·        (Le bilan carbone est un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre)
·        Plus grande productivité des employés
2) pour les télétravailleurs
·        Une réduction des transports
·        Des horaires de temps de travail plus souples
·        Un accroissement en autonomie et en responsabilité
·        La limitation des nuisances sonores
·        Une meilleure conciliation vie personnelle/vie professionnelle
·        Une augmentation de la qualité de vie, qui implique une plus grande productivité au travail.
3) pour les territoires
·        Le développement de l’économie résidentielle : l’ensemble des activités économiques destinées à satisfaire les besoins des populations résidant sur un territoire.)
·        Un outil pour attirer de nouvelles ressources.
·        Un moyen de développement de nouvelles activités liées aux TIC pour les territoires ruraux.
·        La limitation des déplacements d’une parie de la population sur les territoires urbaines.
·        C’est un soutien de désenclavement territorial.

  III.            Les in convenions du télétravail

·        La solitude : le télétravailleur ne peut pas bénéficier de la dynamique de groupe, d’une équipe, de l’aide des syndicats, etc.
·        Ses droits peuvent être plus difficiles à faire respecter
·        La distance de la hiérarchie face aux problèmes des  télétravailleurs reste un poids difficile à supporter
·        Risque que le travail professionnel empiète fortement sur la vie privée et familiale (horaires, durée de travail, etc.)
·        Affaiblissement des collectifs de travail et de la vie sociale : l’absence de relations de travail denses donne un sentiment d’être mis à l’écarte du monde de l’entreprise (crainte de ne pouvoir bénéficier de promotion).

  IV.            Les enjeux du télétravail

1) au niveau de l’environnement
·        L’écobilan complet du télétravail semble diminuer certaines dépenses et le temps perdu à cause des transports (carburant, frais de parking, d’assurance, temps perdu, etc.)
·        (En écologie, l’écobilan : un processus d’analyse des impacts environnementaux d’un produit : extraction et transformations des matières premières, impacts…)
·        Moindre contribution à la dégradation de l’environnement (diminution globale des émissions de gaz à effet de serre (GES)
·        Diminution des couts relatifs à l’immobilier, une moindre contribution à la déforestation et au gaspillage de matière et d’énergie.
2) Enjeux éthiques et sociaux
·        La perte des limites entre vie professionnelle, personnelle et familiale, posent de nouvelle questions : la vulnérabilité  des travailleurs face au stress au travail quand la pression de l’employeur ou du système augmente, ainsi que pour la notion d’accident de travail.
·        Risque de suractivité (Burnout) et de désinsertion sociale (exclusion du travailleur des réseaux humains et sociaux).
·        La difficulté de se faire accepter comme travailleur complet.
·        La délocalisation a eu des conséquences néfastes directes : elle a fait chuter les coûtes de main-œuvre (inde, Maroc, etc.) : salaires très faires.
·        Le télétravail devient une forme déguisée d’externalisation du travail tertiaire (sous-traitants).

     V.            Réglementation

·        Accord cadre européen sur le télétravail :
·        L’employeur a l’obligation ;
·        D’informer le télétravailleur des conditions de son contrat et du travail à réaliser ;
·        De fournir la possibilité au télétravailleur de rencontrer régulièrement ses collègues ;
·        De couvrir les coûts directement directement causes par le travail ;
·        De fournir un service approprie d’appui technique et d’équipement
·        Le télétravailleur doit :
·        Gérer l’organisation de son temps de travail ;
·        Prendre soin des équipements qui lui sont confiés.

Conclusion :
·        On parle de l’avènement d’une « entreprise virtuelle », entreprise éclatée, immatérielle et dotée d’une ubiquité inédite
·        On cherche à promouvoir des formes de télétravail mixtes