Période
XXe siècle (1938-1960)

Définition:

La littérature de l'absurde, née pendant la seconde guerre mondiale, illustre le désarroi de l'Homme, comme étranger face à un monde et à une existence dont il ne saisit plus le sens. Cette notion, qui produit un effet de non-sens, est souvent utilisée pour désigner un certain type de littérature.

Le théâtre de l’absurde est un style de théâtre apparu au XXe siècle, à l'époque de la Seconde guerre mondiale, qui se caractérise par une rupture totale avec des genres plus classiques, tels que la tragédie, la comédie ou la tragi-comédie

Les auteurs de ce courant abordent surtout l’absurdité de la condition humaine, l'incohérence, la répétition, l’étrangeté, la solitude, le non-sens, l’inconscient et l’insignifiance. Ils refusent le réalisme, la psychologie et les structures traditionnelles de l'art.

Le terme "absurde" vient du latin "absurdus" qui signifie "discordant" dérivé de "surdus"  qui signifie "sourd". Dans un sens littéraire et philosophique, la notion d'absurde permet de confirmer la thèse des existentialistes selon laquelle le monde n'a pas de sens. Ainsi, en philosophie le mot absurde est utilisé chez les existentialistes pour caractériser ce qui est dénoué de tout sens préétabli.

Principes:       
      
Les écrivains de l’absurde représentent une image tragique de l’homme, voué à la solitude et confronté à un univers dépourvu de sens.

Objectifs:
  • combattre les illusions, qui donnent une image idéalisée de l’homme
  • mettre en évidence l’absurdité de la condition humaine
  • montrer les limites du langage dans la communication
Formes privilégiées:

Le roman, la nouvelle et surtout le théâtre

Thèmes essentiels:
  • solitude de l’homme qui se sent Etranger dans le monde
  • l’écoulement infini du temps (pas de Passé, ni d’avenir)
  • le vide dans un espace sans repères
  • vanité des actions humaines
Procédés d'écriture:
  • jeux sur le langage : jeux de mots, Clichés, humour noir, dérision
  • mélange registre comique et tragique
  • effets de rupture dans les dialogues
Auteurs et œuvres majeurs:
  • Sartre (La Nausée,1938 Huis Clos, 1944)
  • Camus (L’étranger, 1942)
  • Ionesco (La cantatrice chauve, 1950 Le roi se meurt, 1962)
  • Beckett (En attendant Godot, 1953)
  • Adamov (Le ping-pong, 1955)





























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